LA MENAGERIE DU JARDIN DES PLANTES
A PARIS
(75005)

par "Marie51"


de Eleifert
La Ménagerie du Jardin des Plantes est un zoo qui se situe dans le 5ème arrondissement de Paris, en région Ile-de-France, en France. La ménagerie du Jardin des plantes est un parc zoologique public du Muséum national d'histoire naturelle. Fondé en 1794 à l'initiative de Bernardin de Saint-Pierre, ce zoo est l'un des plus anciens du monde toujours ouverts au public, après celui de Schönbrunn à Vienne qui est fondé dès 1752.

Depuis 1993, tous les bâtiments ont été classés aux monuments historiques depuis le 23/03/1993. Son directeur est Michel Saint-Jalme, depuis 2009.

La ménagerie s'étend sur environ 5,5 hectares dans le quart Nord-Est du jardin des Plantes de Paris, bordée par la rue Cuvier au Nord-Ouest et le quai Saint-Bernard au Nord-Est. Elle a longtemps été gérée par la chaire d'éthologie du Muséum, tout comme le parc zoologique de Paris au bois de Vincennes, mais depuis la réorganisation du Muséum en 2001, elle est rattachée au Département des jardins botaniques et zoologiques.

La Ménagerie du Jardins des Plantes présente au Public environ 600 Mammifères, Oiseaux et Reptiles, de 180 espèces, ainsi que des Amphibiens et des Invertébrés. C'est l'un des rares zoos français à présenter aussi des kangourous arboricoles et des orangs-outans.

Membre permanent de l'Association européenne des zoos et aquariums, elle s'engage dans la conservation ex situ en participant à des programmes européens pour les espèces menacées (EEP et ESB), dont elle en coordonne quatre. Elle est également membre de l'Association mondiale des zoos et aquariums (WAZA).

La ménagerie du Jardin des plantes fut officiellement ouverte le 11 décembre 1794 à l'initiative de Bernardin de Saint-Pierre, professeur de zoologie au Muséum national d'histoire naturelle, par le transfert des animaux des ménageries royales de Versailles et du Raincy (appartenant au duc d'Orléans), respectivement le 26 avril 1794 et le 27 mai 1794.

Elle obtient sa surface présente qu’en 1860, lorsqu’Isidore Geoffroy Saint-Hilaire, alors Directeur du Muséum, propose d’agrandir la ménagerie pour y étudier le comportement des animaux dans des espaces plus appropriés.

Au cours de son histoire, la Ménagerie du Jardin des Plantes a présenté une grande variété d’espèces animales, dont la première girafe présentée en France (1826), un couagga venu de la Ménagerie royale de Versailles, des éléphants, des hippopotames, des ours bruns et blancs, des lions, des tigres, des phoques.

Beaucoup de constructions, parfois sophistiquées pour l’époque, ont été édifiées à cet effet au XIXe et au début du XXe siècle, succédant aux enclos et cages sommaires du début : rotonde, fosses aux ours, singeries, fauveries, maisons des rapaces et des reptiles, faisanderies. Au fil du temps, on y a installé des fosses aux ours (1805), des loges des « animaux féroces » (1817-1821), une rotonde des « animaux paisibles » (1804-1812), un palais des singes (1835-1837), un pavillon des reptiles (1870-1874), un bassin des crocodiles, un bassin des otaries (1882), une grande volière, une faisanderie (1881), une cage des oiseaux de proie (1820-1825), auxquelles s’ajoute la grande volière métallique édifiée en 1888 par Alphonse Milne-Edwards pour l’Exposition universelle de 1889 et toujours utilisée.

Une nette préférence est alors accordée à la conservation et présentation d’espèces de petite et moyenne taille, généralement peu connues et/ou menacées d’extinction et de 1991 à 1996, la Ménagerie du Jardin des Plantes va accueillir, en moyenne, 459 000 visiteurs.

Les plus grandes espèces (éléphant, girafe, lion, tigre, guépard, gorille, chimpanzé, ours, loup, zèbre, hippopotame, rhinocéros), quittent progressivement la ménagerie dans les années 1970 à 2000 à mesure que le respect des droits de l’animal entre dans les mœurs humaines. En effet, les installations de petite taille, impossibles à agrandir dans cet espace enclavé, n’offrent pas des conditions de vie compatibles avec les besoins des grandes espèces. À l'exception, notamment, des éléphants, ils sont désormais au zoo de Vincennes, entièrement rénové, qui a rouvert ses portes en 2014.

Un projet de construction d'une volière de 585 m2 et de 15 m de haut, reliée à la singerie actuelle par un souterrain, est envisagé dès 2015 pour fournir aux quatre orangs-outans de Bornéo, l'une des grandes espèces dont la Ménagerie ne s'est pas séparée, un lieu de vie plus approprié que l'actuelle singerie de 1934 qui ne répond plus aux objectifs de bien-être animal9. En avril 2016, le directeur attire l'attention sur la difficulté à financer ce projet à 2,5 millions d'euros, dans un contexte où la subvention annuelle de la Ménagerie est passée de 17 à 4 millions d'euros, entre 2015 et 2016. Dans le cas où ce projet ne verrait pas le jour le transfert des 3 individus vers un autre parc zoologique est envisagé

En 2014, la Ménagerie a accueilli près de 650 000 visiteurs11. Son record de fréquentation date de 2011, avec 800 000 visiteurs12. En 2015, l'affluence diminue à 525 367 visiteurs. En 2016, elle diminue encore, à 465 230 visiteurs.

Actuellement, la Ménagerie héberge environ 1 100 animaux : mammifères, reptiles et oiseaux, sur 5,5 hectares. Elle s'est spécialisée dans plusieurs groupes d'animaux :

. chez les mammifères, le cheval de Przewalski, l'orang-outan, plusieurs espèces de caprins (chèvre des montagnes Rocheuses, takin, bharal, bouquetin d'Éthiopie), des petits carnivores, des rongeurs et des cercopithèques ;
. chez les oiseaux, les vautours et les rapaces nocturnes sont bien représentés, de même que les faisans et certains échassiers (spatules, ibis, grues, agamis et le très rare kagou huppé) ;
. de nombreux reptiles (tortues géantes de + de 100 ans), des amphibiens et des insectes sont élevés dans la galerie d'herpétologie et au vivarium.

Diverses espèces, pour certaines menacées dans leur milieu naturel (Aras ou divers amphibiens par exemple) sont reproduites ici (notamment à la Nurserie, à l'extrémité nord) et des échanges ont lieu avec d'autres établissements similaires à travers le monde. En outre des élèves de l'école nationale vétérinaire d'Alfort y font une partie de leurs travaux pratiques.

Le zoo est coordinateur de 4 programmes européens pour les espèces menacées (EEP et ESB) ? tragopan de Blyth (vulnérable), binturong (vulnérable), gaur (vulnérable) et grand bharal (préoccupation mineure).

Conçue en 1937 par l'architecte René Berger en remplacement de la « loge des animaux féroces » construite par Jacques Molinos entre 1817 et 1821. A l'extérieur, on peut voir une sculpture de Paul Jouve, "Le Lion tuant une chèvre".

La ménagerie s'est progressivement séparée de ses grands félins, trop à l'étroit dans les petites cages de la fauverie : elle ne présente ainsi plus de tigres, et le jaguar noir Aramis a rejoint le parc zoologique de Paris à sa réouverture.

Elle abrite depuis des caracals, des panthères longibandes, des panthères des neiges, des panthères de Chine du Nord, mais aussi d'autres mammifères à l'occasion comme des rats des nuages.

- Les Faisanderies :

Plusieurs faisanderies, datent du XIXe siècle et sont présentes dans le parc. L'ancienne faisanderie, conçue par Destouches en 1827, présente notamment des kookaburras, des canards carolins, des gallicolombes poignardées, des gouras de Scheepmaker, des rolliers d'Europe, des touracos violet, des outardes canepetières, des argus géants, des éperonniers napoléon et des tragopans de Temminck. La nouvelle faisanderie, conçue par Jules André en 1880, expose des cariamas huppés, des agamis trompettes, des échasses blanches, des martins de Rothschild, ainsi que quelques espèces de mammifères : saïmiris de Bolivie, tamarins de Goeldi, tamarins lions à tête dorée, chats marsupiaux mouchetés et grands cobayes.

Le « Palais des reptiles » date de 1874, la grande volière métallique de 1888. La Ménagerie compte également un laboratoire vétérinaire, conçu par Charles Rohault de Fleury en 1846, non visible par le public. Une nurserie, permettant l'éclosion de œufs en milieu contrôlé, ainsi que la présentation des dendrolagues de Goodfellow, des bettongies à queue touffue et des grands tatous velus, complète l'ensemble.

Les Coordonnées :

La Ménagerie du Jardin des Plantes 57 rue Cuvier 75005 Paris
Coordonnées par GPS : 48° 50' 38" Nord, 2° 21' 34" Est

Mise à jour le 5.05.2018

Marie51



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