LA-FAUNE-SAUVAGE
EN-HAUTE-SAVOIE
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par "Marie51"



C’est en 1960, dans les Alpes, en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France, que l’on se rendit compte, que la Faune était en train de disparaître. Ce constat alarmant était dû, à l’arrivée sans cesse croissante de l’Homme, qui implantait, de plus en plus loin dans la Nature, ses stations de sport d’hiver. De nombreux adeptes de la Faune et de la Flore en Haute-Savoie décidèrent de se battre pour sauvegarder de nombreuses espèces, dont certaines sont devenues très rares, et qui font partie des espèces protégées, depuis. C’est donc pour préserver la Nature et la Faune, que furent créés les Parcs Naturels, afin de protéger les espaces en voie d’extinction. La répartition de la Faune dans les milieux de la Haute-Savoie, selon l'altitude, favorise sa grande diversité. La faune est celle des pays tempérés de montagne et un effort de repeuplement a été fait (chamois, bouquetins, grands rapaces) dans le cadre des réserves naturelles, lesquelles représentent une superficie de 180 km2 (parc naturel régional des Bauges) partagé conjointement avec la Savoie.
Les animaux les plus célèbres en Haute-Savoie, bien que nombreux, méritent toute notre attention :

=== LES MAMMIFERES SAUVAGES DE LA HAUTE-SAVOIE ===


- LE BOUQUETIN :

CC BY6SA 3.0 - Photo de Pareloup

Le Bouquetin est un mammifère qui fait partie de la Faune nombreuse qui vite en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Le Bouquetin des Alpes (Capra ibex), bouquetin alpin1 ou simplement bouquetin, est une espèce de mammifères de la Famille des Bovidés, de l'ordre des Artiodactyles et de la sous-famille des Caprinés. La femelle s'appelle l'étagne. L'étymologie de bouquetin vient de l'association des mots bouc et étagne. Appelé le bouc, et l'éterlou quand il est jeune, il mesure entre 75 et 90 cm au garrot pour une longueur, du museau à la queue, comprise entre 1,40 et 1,60 mètre. Son poids varie en fonction des saisons, de 65 à 100 kilogrammes. Trapu, il possède de courtes mais solides pattes, un cou large et des yeux assez écartés mais ce qui frappe le plus chez le bouquetin mâle, ce sont ses cornes. Trois mois après sa naissance, il se dote d'une paire de cornes, lesquelles grandissent tout au long de la vie, leur croissance se ralentissant cependant avec l'âge. Recourbées vers l'arrière et plus ou moins divergentes selon les individus, en forme de cimeterres, elles se parent de nodosités également appelées bourrelets de parure. À l'âge adulte, les cornes du mâle atteignent 70 à 100 cm et peuvent peser jusqu'à 6 kg la paire. On peut souvent voir des bouquetins s'en servir pour se gratter le dos ou les cuisses. La femelle appelée « étagne », et éterle quand elle est jeune, est plus petite et plus fine que le mâle. Elle mesure entre 70 et 78 cm de hauteur au garrot pour une longueur comprise entre 1,05 et 1,45 mètre. Son poids varie entre 35 et 50 kg. Mais la différence principale réside dans la longueur des cornes. Ces dernières sont en effet beaucoup plus courtes, mesurant 20–25 cm (30 au maximum) et ne pesant que 100 à 300 grammes la paire. Les cornes des femelles sont plus fines et par ailleurs dépourvues de bourrelets. Chez les petits bouquetins, la reconnaissance des sexes est impossible avant 5-6 mois et reste très difficile jusqu'à 1 an ; on parle alors de cabris. Au-delà d'un an, il devient possible de différencier le sexe des individus par l'observation du diamètre des cornes. Il est plus important chez les jeunes mâles : les cornes se font plus épaisses à la base du fait de l'apparition des premières nodosités. Chez les jeunes femelles, les cornes sont plus minces et dépourvues de bourrelets. Les cornes constituent donc une clef de détermination des sexes, mais aussi de l'âge d'un individu. Le Bouquetin est un animal diurne, qui s'active avant le lever du soleil et les premières heures du jour, et le soir avant la tombée de la nuit. Le reste du temps, il se prélasse sur des terrasses herbeuses bien exposées au soleil. Herbivore, le bouquetin peut manger jusqu'à 20 kilogrammes par jour de graminées, légumineuses mais encore de rameaux de genévrier, rhododendrons ou de mousses et lichens pourtant difficiles à digérer. Il n'est pas rare de le rencontrer en montagne aux abords des pierres à sel destinées aux troupeaux, sel, dont son organisme a besoin et qu'il trouve également dans les schistes. Le Bouquetin boit très peu, se contentant souvent de la rosée du matin. Au printemps, il se nourrit d'arbustes, tels le noisetier, ou l'Aulne vert dont il apprécie les pousses tendres et vertes, les bourgeons et les chatons. Le bouquetin se déplace généralement au pas, même si on le sait capable de galoper très rapidement jusqu'à 50 km/h et peut faire des pointes de vitesse de 70 km/heure. La marque de ses sabots est plus large et plus longue que chez le chamois : les pinces sont légèrement recourbées vers l'avant. La marque mesure de 6 à 9 cm de long pour 5 à 6 cm de large. Le bouquetin est un animal polygame. La maturité sexuelle des mâles est atteinte vers 18 mois, 2 ans pour les étagnes. Pour les femelles, la meilleure productivité se situe entre 3 et 13 ans avec un maximum aux alentours de 8 ou 9 ans. Les mâles peuvent eux se reproduire jusqu'à l'âge de 16-17 ans et les femelles jusque vers 14-15 ans. Le mâle en rut a la queue rabattue sur l'échine, et laisse éclater la blancheur de son fessier. La femelle, elle, manifeste son désir en frétillant de la queue. Plusieurs coïts ont lieu en quelques heures et, les accouplements se déroulent à la tombée du jour ou la nuit. Après l'accouplement hivernal, la mise bas a lieu généralement vers mi-juin, après 170 jours de gestation, dans un endroit inaccessible. Il naît un seul petit. La période de rut commence début décembre pour se terminer mi-janvier. Les bouquetins mâles et femelles se regroupent. Au sein de ces troupeaux se crée une hiérarchie. Il y a généralement un mâle dominant par groupe – souvent parmi les plus vieux-, qui s'impose après un combat de cornes, combats rarement violents qui s'échelonnent tout au long de l'année et dont on peut entendre le choc très caractéristique jusqu'à un kilomètre de distance. Le dominant se réserve le droit de saillir la femelle de son choix, de sorte que les mâles plus jeunes ont moins de chance de se reproduire, alors qu'ils se montrent beaucoup plus excités…


- Le CHAMOIS :


Le Chamois est l'animal symbolique des Alpes, qui affectionne les pentes et vires des montagnes où il aime faire des courses vertigineuses? dans des endroits accidentés, à forte déclinaison, ce qui lui permet de se débarrasser de ses prédateurs.


* LE CHEVREUIL :


Le Chevreuil fait partie de la Faune qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France.


* LE LIEVRE VARIABLE :


Le Lièvre Variable fait partie de la Faune qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France.


- La MARMOTTE :


La Marmotte fait partie de la Faune qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en France. La Marmotte est devenu célèbre grâce à son sifflement caractéristique, que l’on entend dans les montagnes. La Marmotte aime creuser son terrier entre 1500m et 3000 m. Cet animal particulier adore se dorer au soleil. Il est aussi très curieux et vous pouvez l’apercevoir dressé sur ses pattes arrières. La Marmotte mange énormément, accumulant durant 6 mois des graisses naturelle, pour hiverner durant 6 mois, l’hiver.


- LA MARTRE :


La Martre fait partie de la Faune sauvage, qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en France. C'est un petit mammifère, carnivore.


- LE SANGLIER :

Photo de Alimentarium

Le Sanglier fait partie de la Faune sauvage, que l'on croise, en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Un élément notable chez cette espèce est à quel point sa tête est volumineuse. Celle-ci est en effet plus massive que son arrière-train. Les oreilles du sanglier sont par ailleurs dressées sur sa tête, triangulaires et arrondies ainsi que très mobiles, lui permettant d'être très réactif en cas de danger. Les sangliers sont des créatures qui sont intelligents, forts et peuvent devenir très dangereux. Ils ont quelques faiblesses. Ils aiment grignoter du sucré, comme le maïs, et ne peuvent pas résister au goudron végétal. Le porc ou cochon, issu de la domestication du sanglier, est une sous-espèce du Sanglier, connu sous l'appellation scientifique de Sus scrofa domesticus. Quand il n'est pas à la recherche de nourriture, il se repose dans sa bauge, un creux dans le sol dans un endroit très abrité. Pour se rafraîchir et éliminer les parasites, le sanglier aime à se vautrer dans des bains de boue, appelés souilles. Quelle attitude avoir face à un sanglier ? En cas de rencontre inopinée dans les bois, Gaël Lechapt recommande plusieurs choses : la première est de rester calme. « Ne partez pas en courant, cela pourrait créer un mouvement de panique chez l'animal qui pourrait vous charger. » Le mieux est de laisser le passage à l'animal, sans faire des gestes brusques.
A l'état naturel, Il vit très rarement les 8 à 10 ans alors que sa longévité "normale" va de 15 à 25 ans. Chez les adultes, un fort pourcentage de la mortalité est dû à la chasse. Les Sangliers sont généralement solitaires sauf pendant le rut.Son pint faible est sa vue. Mais son ouie est remarquable. Le sanglier se nourrit de charognes, de lièvres et de chevreuils blessés par les chasseurs, de rongeurs comme les souris, d'œufs et de petits oiseaux, de lézards, de serpents, de grenouilles, de moules, de sauterelles, des glands, et des crustacés. Quand il se met à courir, le sanglier atteint la vitesse de 30km/h à 40 km/h. Dans la mesure où il sort généralement, en fin de journée,pour partir à la recherche de nourriture, mieux vaut donc éviter les footings tardifs, en bordure de forêt !


- LA MUSARAIGNE DE MILLER (Rare):

CC BY-SA 3.0 - Photo de David Perez

La Musaraigne de Miller fait partie de la Faune sauvage, qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Elle est appelée Neomys anomalus, Musaraigne de Miller, Crossope de Miller ou Neomys anomalus, est une musaraigne aquatique. Elle est légèrement moins grosse que la Musaraigne d'eau. Elle se rencontre, en France, dans tous les massifs montagneux, jusqu'à 2000 m d'altitude. Elle ressemble beaucoup à la Musaraigne Aquatique, mais elle est plus petite, sa queue est ronde et plus courte. Son pelage est toujours bicolore, son dos foncé, et son ventre blanchâtre. La Musaraigne de Miller représente la forme initiale qui a donné naissance à la Musaraigne aquatique, en tant qu'espèce plus spécialisé. Environ 50 % de sa nourriture est constituée d'invertébrés aquatiques, qu'elle capture, sous l'eau.


- LA MUSARAIGNE AQUATIQUE (Espèce protégée):

CC BY-SA 3.0 - Photo de Accipiter

La Musaraigne aquatique fait partie de la Faune sauvage, qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. La Musaraigne aquatique est très active au Printemps, bien que la saison de reproduction varie avec les saisons. L'accouplement est violent. Le mâle approche la femelle, prudemment, cherchant à savoir si elle est en chaleur. Sinon, ils peuvent se battre. Lorsque l'accouplement a lieu, le mâle est très agressif et favorise, ainsi, l'ovulation chez la femelle. Celle-ci s'accouple, souvent encore après la naissance de sa première portée, la seconde naissant, juste après la dispersion de la première. C'est la plus grosse et la plus remarquable des musaraignes d'Europe. Elle mène une vie semi-aquatique, dans les fleuves et les ruisseaux. La musaraigne aquatique sort régulièrement de son nid pour aller chercher sa nourriture dans l'eau, essentiellement des crustacés et d'autres animaux aquatiques, ainsi que des gastéropodes et des insectes. Elle capture aussi des proies plus grandes, comme des grenouilles ou des petits poissons. Sur la terre ferme, la musaraigne s'affaire beaucoup, explorant tous les coins et recoins avec son long museau sensible, prête à bondir sur les vers de terre et les insectes. Dans l'eau, elle chasse sur le fond de la rivière en fouillant sous les pierres et dans les herbes de la même façon que sur la terre ferme, et remonte rapidement (elle peut rester 20 secondes sous l'eau) en tenant sa proie. La bouche de la musaraigne aquatique porte de nombreuses dents pointues, contenant du venin qui lui permet de tenir une proie même beaucoup plus grosse qu'elle, tout en la mâchant. Une musaraigne aquatique mange plus que son propre poids. La Musaraigne aquatique est une espèce protégée depuis 1981.


* LE CAMPAGNOL :


Le Campagnol fait partie de la Faune sauvage, qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France.


* LE SURMULOT


Le Surmulot (très nombreux)


* LE CASTOR :


Le Castor (principalement dans la Réserve naturelle du Bout-du-Lac, ils ont été réintroduits, en 1973, en Haute-Savoie.


=== LES OISEAUX SAUVAGES DE LA HAUTE-SAVOIE ===


Les Alpes offrent grâce à la diversité de ses paysages, une foule d’oiseaux superbes que l’on peut admirer, en se promenant en montagne. Vous découvrirez les mêmes espèces que ce soit l’été ou l’hiver.

- L'ACCENTEUR ALPIN :

CC BA-SA 3.0 - Photo de Thomas Kofel.

L'Accenteur Alpin est un petit passereau qui fait partie de la Faune sauvage, qui vit librement dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. L'Accenteur alpin appelé aussi Prunella collaris fait partie de la Famille des Prunellidae. L'oiseau pèse 25 à 35 grammes pour une longueur de 18 cm environ. C'est une espèce typique des hautes montagnes. Il vit au-dessus de la limite des arbres dans les alpages. On le trouve typiquement entre 1800 et 4000 mètres. Il descend dans les vallées en hiver. Le couple construit une coupe volumineuse avec des herbes sèches, des radicelles et des mousses, puis il la garnit de mousses fines, de crins et parfois de plumes. Le nid est installé à l'abri des intempéries, sur le sol, sous un bloc ou dans un buisson touffu, dans une fissure de rocher. L'accenteur alpin niche jusqu'à 3000m d'altitude. Cette espèce effectue 1 ou 2 couvées annuelles de 3 à 4 œufs. Les œufs sont généralement de couleur bleu turquoise, ils sont pondus entre la mi-mai et le début d'août. L'incubation dure 13 à 15 jours, elle est effectuée par le couple. Les petits sont nidicoles et quittent le nid vers le 16ème jour. On peut le retrouver dans la totalité des massifs montagneux majeurs aux latitudes moyennes. En France, on le retrouve principalement dans les Alpes et les Pyrénées, et plus marginalement, dans le Massif Central, le Jura et les Vosges.


- L'AIGLE ROYAL :

CC BY-SA 2.0 - Photo de J. Glover

Le Lac Vert est fréquenté par l'Aigle royal qui fait partie de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. L’oiseau le plus célèbre de la Haute-Savoie est, sans contestation, l’Aigle Royal, dont les ailes ont une envergure d’1 mètre, mais qui reste synonyme de puissance et de liberté. C'est un oiseau sauvage, de la Famille des accipitridés. C'est un rapace, de ton brun foncé, avec un plumage plus brun-doré sur la tête et le cou. L'Aigle Royal utilise son agilité, sa vitesse et ses serres extrêmement puissantes pour attraper ses proies : des Lapins, des Marmottes, des Ecureuils, et de grands mammifères comme les Renards, les Chats sauvages et domestiques, de jeunes Chèvres de montagne, de jeunes Bouquetins, et de jeunes Cervidés. Il consomme aussi des charognes, si les proies sont rares, ainsi que des reptiles. Des Oiseaux, dont des espèces de grande taille comme des Cygnes ou des Grues, des Corbeaux et des Goélands Marins ont tous été notés, comme des proies potentielles. L'Aigle Royal défend un territoire pouvant atteindre 155 kilomètres carrés. Il est monogame et un couple peut rester ensemble pendant plusieurs années voire pour la vie. Ils nichent en altitude, dans les falaises, les arbres ou sur les structures humaines comme des poteaux téléphoniques. Ils construisent des nids énormes auxquels ils revienent pendant plusieurs années. Les femelles pondent 1 à 4 œufs, et les 2 parents les couvent pendant 40 à 45 jours. Souvent, 1ou 2 aigles royals jeunes survivent jusqu'à l'envol, à l'âge de 3 mois environ.


- LE CASSENOIX MOUCHETE :

CC BY-SA 2.0 - Photo de kuhnmi

Le Cassenoix Moucheté est un petit passereau qui fait partie de la Faune qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Le Cassenoix Moucheté est aussi timide que le Geai des Chênes. Il vit dans les forêts de résineux, pour se nourrir de ses graines, dont les pignons. Il fait partie de la Famille des Corvidae. Son poids fait 180 à 200 grammes. Sa longueur totale est de 29 cm à 36 cm. Ses ailes ont une envergure de 55 cm. Le nid est toujours haut placé dans les résineux (Les épicéas, les aroles, les pins, les mélèzes, proche du tronc). La femelle a une 1 ponte par an de 3 à 4 oeufs. Les oeufs sont couvés durant 18 à 21 jours. Les oisillons restent dans le nid durant 23 jours à 25 jours. Le Cassenoix Moucheté est un oiseau sédentaire et migrateur, sur de courtes distances. Cet oiseau sait décortiquer les cônes avec son bec pour accéder aux graines d’arolle, dont il s’alimente, presque exclusivement. Le nid est installé dans un épicéa, un pin, à une hauteur variant entre 4 m et 10 m, ou souvent, près d'un tronc. Cette espèce niche jusqu'à 2 200 m d'altitudeIl en nourrit aussi ses jeunes. Pour pouvoir disposer de graines, tout au long de l’année, il les cache dans le sol. Le Cassenoix Moucheté a le corps brun foncé, parsemé de taches blanches, en forme de gouttes, plus serrées sur la face où elles forment un masque clair, qui contraste avec le bec noir et la calotte brun foncé. Les rémiges sont noires, tout comme la queue, avec une étroite barre terminale blanche et une grande zone blanche, sous sa base. Le couple construit une coupe avec des brindilles de mélèze, mêlées à de la terre et à des copeaux de bois pourri, puis il la garnit de lichens, de tiges et de feuilles sèches de graminées. Cette structure est très isolante


- LE CHOCARD :

Photo de Gunter Hildebrandt aka

Le Chocard est un oiseau qui fait partie de la Faune sauvage qui vit dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en France. C'est un passereau de la Famille des Corvidae. Sa taille est de 36 cm à 39 cm est la meme que celle du Choucas. L'envergure atteint 70 cm à 85 cm et la masse 190 g à 240 g, sans dimorphisme sexuel. Cet oiseau possède un plumage, entièrement noir, avec des reflets métalliques, un bec jaune, des pattes rouges (sombres chez les juvéniles) et ses appels sont distinctifs et facilement reconnaissables. Ils vivent jusqu'à 11 ans, en liberté. Très beaux à observer en vol, les Chocards utilisent à merveille les courants d'air et semblent prendre plaisir à se poursuivre ou à expérimenter les manœuvres aériennes. Ils vivent en bandes nombreuses. C'est un oiseau omnivore : insectes, invertébrés, baies, graines, œufs, charognes, déchets et en particulier les restes de nourriture des alpinistes. Il se nourrit, en bandes, sur des prairies pâturées de courte durée, et capture principalement des invertébrés en été et des fruits en hiver. Le chocard à bec jaune se couple pour la vie et affiche une fidélité à son site de reproduction, il niche généralement dans une grotte ou dans une anfractuosités de falaises. Le nid est bien rembourré avec des branchages, et abrite de 3 à 5 œufs blanchâtres marbrés de brun. Pondu, entre mi-avril et mi-juillet, pour une incubation de 18 à 21 jours, les jeunes quittent le nid au bout de 31 jours à 38 jours. Cette espèce répandue et abondante n'est pas menacée à l'échelle mondiale.


- Le CIRCAETE JEAN-LE-BLANC :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Archi

Le Circaete Jean-le-Blanc fait partie de la Faune sauvage, qui vit librement dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Cet oiseau se nourrit, essentiellement, de serpents, dont il est très friand. Le Circaète Jean-le-Blanc appelé aussi Circaetus gallicus, est un rapace spécialisé dans la chasse aux reptiles, principalement les serpents. C'est un excellent planeur et, comme les vautours, qui se déplace sans battre ses ailes, profitant au maximum de la brise et des ascendances thermiques, les ailes largement étendues. C'est un oiseau migrateur qui passe l'hiver, en Afrique et ne revient, en Europe, qu'au début mars à la fin septembre, pour se reproduire. Le Circaète Jean-le-Blanc est capable de vol stationnaire appelé également "vol du Saint-Esprit". Mi-avril, la femelle ne pond qu'un seul œuf blanc, par an, entre fin mars et mi-avril, puis va le couver, durant 45 jours. Le mâle assure son nourrissage, et remplace parfois la femelle, sur le nid,lorsque celle-ci s'absente un moment. En cas de pluie, si la chasse est impossible, les oiseaux jeûnent. Après l'éclosion la durée d'élevage est encore assez longue, en moyenne 70 à 80 jours. Pendant ses 3 à 4 premières semaines, le poussin est vulnérable (prédateurs, pluie ou froid), il est donc constamment couvert par la femelle. Elle dépèce les proies, et lui donne la becquée. Il est alors capable d'ingurgiter un serpent en entier : les parents viennent se poser, sur le nid, avec la queue d'un serpent, qui dépasse du bec. Le jeune doit tirer dessus pour l'extraire et l'ingurgiter, à son tour. Le Circaète Jean-le-Blanc bénéficie d'une protection totale sur le territoire français, depuis l'arrêté ministériel du 17/04/1981, relatif aux oiseaux protégés, sur l'ensemble du territoire.


- L'EPERVIER D'EUROPE :


L'Epervier d'Europe est un rapace, qui fait partie de la Faune, qui vit librement dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. L'Épervier d'Europe possède de larges ailes arrondies, plutôt courtes et une longue queue, qui l'aident à se déplacer parmi les arbres. La queue est toujours plus longue que les ailes ne sont larges. La queue est striée de 4 ou 5 barres, vagues chez le mâle adulte. Les pattes sont longues et jaunes et le tarse n'est pas plus large que le diamètre de l'œil. Les femelles peuvent être jusqu'à 25 % plus grandes que les mâles, et peser jusqu'à 2 fois plus. Ce « dimorphisme sexuel inversé » est courant chez les rapaces, plus marqué chez les oiseaux de proie ornithophages. Le mâle adulte mesure de 27 cm à 34 cm de long. Ses ailes ont une envergure de 59 cm à 64 cm et son pods atteint de 110 g à 196 g. Il a les parties supérieures gris ardoise (tendant vers les tons bleutés. Le dessous du poitrail est finement barré de roux, qui parait orangé de loin. Les iris sont orange-jaune ou rouge-orangé. La femelle est beaucoup plus grande avec 35 cm à 41 cm de long, ses ailes font 67 cm à 80 cm3 et son pods atteint 185g à 342 g. Elle a les parties supérieures, brun foncé ou gris-brun, et les parties inférieures sont barrées de ton gris-brunâtre. Ses iris sont jaune vif à orange, surmontés d'un sourcil pâle.


- LE GEAI DES CHENES :


Le Geai des Chênes fait partie de la Faune sauvage, qui vit, dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. D'aspect agréable, vous verrez parfois le Geai des Chênes, assez vif et à l'oeil curieux.


- LE GYPAETE BARBU :

CC BY-SA 2.5 - Photo de Richard Bartz

Le Gypaete-Barbu est un oiseau sauvage, qui fait partie de la Faune, qui vit librement dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Le Gypaète Barbu ou Gypaetus barbatus, seul représentant du genre Gypaetus, est un vautour de l'ancien monde. C'est un rapace, carnassier. Le Gypaete Barbu fait partie de la Faune sauvage, qui vit librement dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Cet oiseau à l’aspect inquiétant et impressionnant est appelé aussi le GYPAETE BARBU. Ses ailes possèdent en effet une envergure incroyable de 3 m et effraie, régulièrement, les randonneurs ! cet oiseau est un charognard, qui ne se nourrit que de bêtes mortes. Ce grand vautour, au corps long de 1,10 m à 1,50 m ; ses ailes ont une envergure jusqu'à près de 3 m. Son poids de 5 kg à 7 kg, présente des caractéristiques : absence de zones dénudées sur la tête, le cou et la poitrine ; ses tarses sont entièrement recouverts de plumes, ses ailes étroites et anguleuses et la queue est cunéiforme. Assez bruyant, pendant la période de reproduction, il émet des sifflements pénétrants. Nécrophage, il intervient en dernier, sur une carcasse, se nourrissant principalement d'os, qu'il avale jusqu’à 40 cm. Il affectionne particulièrement les os de l'autopode (mains et pieds) suivis par les os longs (fémurs, tibias) des petits ongulés (ovins, caprins). Il fait se briser les plus gros, en les emportant en hauteur et en les laissant tomber sur les rochers, afin de pouvoir en avaler les fragments, suffisamment petits. Dans son milieu naturel, sa longévité est estimée à 30 ans. En captivité, au Zoo la Garenne en Suisse, un Gypaète a vécu, jusqu'à l'âge de 47 ans.


- LE GRAND-DUC D'EUROPE (Espèce Protégée):

CC BY-SA 3.0 - Photo de Softeis

Le Grand-Duc fait partie de la Faune sauvage, qui vit librement dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Cet étrange oiseau diurne possède un regard intimidant. Le Hibou Grand-Duc, appelé aussi le Bubo bubo ou Grand-Duc d'Europe, est un rapace nocturne qui vit, dans une bonne partie de l'Europe et en Asie. La différence entre le Hibou et le Grand-Duc : Ce sont 2 espèces différentes. Le Hibou porte des aigrettes sur la tête, d'une longueur de 8 cm qui ne sont aps ses oreilles mais des petites plumes. Les Grands-ducs vivent souvent dans des falaises, à proximité d'un point d'eau.Avec ses 75 cm de haut, le Grand-duc est le plus grand des rapaces nocturnes d'Europe : il mesure le double de son proche cousin, le Hibou moyen-duc. Qualifiée d'aristocratique, sa silhouette est massive; sa tête, piquée de 2 gros yeux rouge-orangé est surmontée d'aigrettes de 8 cm environ que l'oiseau dresse verticalement, lorsqu'il est excité ou dérangé. Ces aigrettes sont normalement horizontales et repliées vers l'arrière. Le poids du mâle varie de 2 à 2,5 kg, celui de la femelle de 2,5 à 3,3 kg. Long de 65 à 75 cm, le Grand-duc d'Europe possède une envergure allant de 160 à 188 cm. Le Grand-Duc a un vol facile et silencieux, malgré sa grande taille, appuyé sur ses grandes ailes. Il peut vivre plus de 20 ans. Le Grand-Duc d'Europe bénéficie d'une protection totale, en France, depuis l'arrêté ministériel du 17/04/1981, relatif aux oiseaux protégés sur l'ensemble du territoire.


- UN COUPLE DE LAGOPEDES ALPINS :

Photo de Jan Frode Haugseth

Parmi la Faune de la Haute-Savoie, se trouve le Lagopède alpin appelé aussi le Lagopède des rochers ou la Perdrix des neiges. Le Lagopède alpin ou Lagopus muta, est une espèce d'oiseaux, de la Famille des Phasianidae. C'est un oiseau sédentaire. Il niche à l'abri d'un rocher ou sous la végétation basse. Il vit en Amérique du Nord, au nord-est de l'Asie (notamment dans l’Oblast de Tioumen, en Russie), ainsi qu'en Europe du Nord. On le trouve partout dans les Alpes ainsi que dans les Pyrénées. En haute montagne, il vit en zone nivale à la limite des neiges éternelles, sur les terrains pierreux, broussailleux ou dénudés, parfois plus bas par mauvais temps.Cet oiseau de trente quatre à trente six centimètres de longueur est totalement blanc en hiver (à l'exception des rectrices sous-caudales qui restent sombres), puis se recouvre de brun en été. En automne, il devient grisâtre avec le dessous blanc. Le mâle a une livrée nuptiale où domine le gris-brun, la femelle est d'un rouge-brun. Son cri est bas et rauque. Le cri d'alarme et d'envol est râpeux, à sonorités creuses : keurr-keurr-keurr-kè-kè-kè et aussi kerrrrk. De mai à juin, le lagopède construit son nid à même le sol, de préférence derrière un buisson où la femelle pondra 8 à 12 œufs qu'elle couvera seule pendant vingt deux à vingt six jours. En octobre, les jeunes sont devenus adultes. Plusieurs familles se rassemblent en groupes de 15 à 20 individus. Son alimentation change selon les saisons : L'été, le lagopède alpin se nourrit de bourgeons, notamment de saules, de baies, d'insectes, de larves et autres invertébrés. En hiver, de graines, de bourgeons et divers végétaux.


- LE TETRAS LYRE :

Photo de Jacques Blanc

Le Tétras lyre (Tetrao tetrix appelé aussi le'Lyrurus tetrix' est également appelé le Coq des bouleaux ou le petit coq de bruyère (par opposition au grand tétras). C'est une espèce d'oiseau sédentaire, symbole des Alpes européennes. Sa distribution est nordique et boréo-montagnarde. C'est un oiseau sédentaire, polygame et sociable toute l'année. A l'âge adulte, le tétras-lyre est strictement végétarien ; il se nourrit de bourgeons, feuilles, fleurs, graines et baies. L’hiver, il fait une grande consommation d’aiguilles de pins et de sapins. En hiver il se construit une sorte d'igloo dans la neige, où la température reste à environ 4 °C. Ce comportement peut être perturbé ou rendu impossible dans certaines zones de pratique du ski ou d'autres sports d'hiver (raquette, randonnée). Sa Taille : Femelle (ou poule) est de 50–53 cm ; le Mâle (ou coq) : 60 cm. Son envergure : 65 à 80 cm. Son Poids : poule : 700 à 850 g ; coq adulte : 1,1kg à 1,5kg. Sa Longévité est de 6 à 9 ans environ. L'aspect du Mâle : noir à reflets bleus, ses ailes sont brun-noir avec une petite barre blanche. Le dessous des ailes et de la queue sont blancs. La queue se termine en forme de lyre, d'où son nom. Les pattes sont courtes et emplumées. Au-dessus de l'œil, une caroncule rouge, de taille variable, très développée au printemps, surmonte un bec court. L'aspect de la Femelle : Livrée brune et roussâtre barrée de noir, de blanc et de gris. La queue est légèrement fourchue. Les doigts des pattes ont une frange d'écailles cornées qui agissent comme des raquettes et lui évitent de s'enfoncer dans la neige fraîche. Principalement végétarien, le Tétra Lyre se nourrit de feuilles, de bourgeons, de graines, de fleurs et de baies mais il complète son alimentation avec des insectes, des araignées et des invertébrés. Le tétras-lyre est surtout célèbre pour ses parades nuptiales printanières. Les mâles se retrouvent tous les ans, aux mois de mars, avril, mai et début juin sur des espaces dégagés d’arbres, plateaux ou tourbières appelées lek (ou aire de parade). Au centre de cet emplacement se trouve l’arène où les coqs paradent, chantent, se mesurent. Chacun de leurs gestes et leurs différentes allures ont une signification bien précise : provocation, domination…Durant la période nuptiale, les poules vagabondent d’une place à l’autre, et choisissent chacune leur futur partenaire qui est toujours le mâle dominant ; elles finissent par s’accoupler vers la mi-mai. Fin mai, les poules commencent à pondre (de 3 à 10 œufs) puis à couver ; 26 jours après la ponte du dernier œuf, les jeunes poussins naissent. Les petits sont nidifuges, mais restent accompagnés par leurs mères jusqu’à l’automne où ils se dispersent. Les femelles pondent à même le sol, dans un amas de brindilles, cachées dans un fourré où elles deviennent très vulnérables. En France : présents sur une grande partie du massif alpin (du Chablais au Var), ils sont néanmoins vulnérables à cause de l’aménagement touristique ; dans le massif ardennais, ils y sont en forte régression. Les prédateurs redoutés du tétras-Lyre sont : Autours, renards, sangliers, mustélidés, corneilles et pies pour les couvées et les œufs. En France, le Tétras-lyre est classé « gibier de montagne » et est soumis à un « plan de chasse » qui fixe chaque année, un nombre d'oiseaux pouvant être tués.


- Le VAUTOUR :

Photo du Mag des Animaux

Le Vautour fait partie de la Faune sauvage, qui vit librement dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Les Vautours ne sont pas des prédateurs. Ils sont nécrophages, eux qui se nourrissent principalement de charognes. Ils possèdent également un très bon odorat pour repérer les carcasses d'animaux morts. Ce sont d'excellents planeurs. Beaucoup d'entre eux ont la tête et le cou dépourvus de plumes. Les Vautours se nourrissent exclusivement de carcasses d'animaux morts. Ils chassent en volant haut dans le ciel pour repérer les animaux morts ou proches de la mort. Une grosse proie, comme la vache ou un dromadaire, est souvent partagée par plusieurs oiseaux. Le Vautour se distingue par sa très grande taille et sa collerette blanche bien marquée. Comme la plupart des oiseaux charognards, il ne porte pas de plumes sur la tête, à l'exception d'un léger duvet plus clairsemé que celui du Vautour fauve. Les Vautours sont des oiseaux qui vivent environ 35 ans. Chaque année, ils ne peuvent donner naissance qu'à un seul oisillon.Un groupe de vautours en vol est appelé « bouilloire » , tandis que le terme « comité » fait référence à un groupe de vautours se reposant au sol ou dans les arbres. Un groupe de Vautours qui se nourrissent est appelé un « sillage ». Les faucons, les hiboux, les faucons et les Vautours sont tous considérés comme des oiseaux de proie .



=== LES POISSONS DE LA HAUTE-SAVOIE ===


- LE SAUMON DE FONTAINE :

Photo de Karelj

Le Saumon de Fontaine est un poisson, qui fait partie de la Faune sauvage, qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. C'est un poisson d'eau vive, douce ou anadrome exigeant en oxygène dissous. Il porte plusieurs noms : le Saumon de Fontaine, la Truite mouchetée ou l'Omble mouchetée. Ce salmonidé est originaire d'Amérique du Nord. C'est un poisson d'eau vive, douce ou anadrome exigeant en oxygène dissous. Les populations anadromes sont appelés truites bleues, en référence à leurs coloration plus argentée qui contraste avec celle entièrement d'eau douce. Souvent elles sont simplement appelées truite de mer ce qui prête à confusion avec toutes les espèces de truites anadromes qui sont toutes respectivement appelées truites de mer dans leur environnement respectif. La pratique consiste à attraper et relâcher les poissons, ce qui tue jusqu’à 50% des poissons relâchés qui meurent en raison de leurs blessures et de la manipulation.


- LA TRUITE MOUCHETEE :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Marrabbio2

La Truite Mouchetée fait aprtie de la Faune qui peuple nos rivières, dans le département de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. La Truite Mouchetée est aussi appelée l'Omble de fontaine, le Saumon de fontaine, l'Omble mouchetée, est une espèce de salmonidé originaire d'Amérique du Nord, qui a été introduite dans de nombreux pays tempérés. C'est un poisson d'eau vive, douce ou anadrome exigeant en oxygène dissous. Dans le cas des Truites mouchetées, 1,6 millions d’individus meurent, après être relâchés dans un lac, chaque année. Exigeante vis-à-vis de la qualité de l'eau, la population d'ombles de fontaine requiert des eaux claires, fraîches (13 à 18 °C) et oxygénées. On les retrouve souvent dans de très petits cours d'eau en montagne où ils sont souvent nommés "truites de ruisseau". L'omble de fontaine se trouve, en été, à haute altitude (2 280 m à 3 205 m), mais une étude sur ses habitats hivernaux a montré que pour éviter les zones trop prises par la glace, la Truite Mouchetée descendait, en automne, un peu plus bas, dans le bassin versant où elle reste active, durant l'hiver.


=== LES BATRACIENS DE LA HAUTE-SAVOIE ===


- LA SALAMANDRE NOIRE :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Albert H.

Parmi la Faune qui vit dans le département de la Haute-Savoie, se trouve la Salamandre noire, en région Auvergne-Rhône-Alpes, en France. C'est une espèce d'urodèles de la Famille des Salamandridae. Elle est nommée la Salamandre noire ou la salamandre alpestre ou la Salamandre de montagne. Les mâles mesurent jusqu'à 144 mm et les femelles jusqu'à 151 mm. Parfaitement adaptée à la vie terrestre, son cycle de vie ne nécessite aucune phase aquatique, à l'inverse de la plupart des Lissamphibiens, puisque la femelle met bas des petits entièrement formés, et non pas des larves. C'est une espèce très proche de la Salamandre tachetée (Salamandra salamandra), mais dont l'habitat est exclusivement montagnard. Sa couleur noire lui permet d'absorber la chaleur du soleil. Cette espèce se rencontre de 400 à 2 800 m d'altitude dans les Alpes en France.


- LES TRITONS ALPESTRES :

FAL - Photo de Joxerra Aihartza

Le Triton Alpestre fait partie de la Faune qui vit en Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Le Triton alpestre, est l'unique représentant du genre Ichthyosaura, est une espèce d'urodèles, de la Famille des Salamandridae. Ce triton atteint 12 centimètres de longueur. Les mâles sont plus petits que les femelles. Son corps est de couleur brune, verdâtre ou gris bleuté avec des taches plus ou moins visibles ; le ventre est orange très vif. Le Triton alpestre est un animal amphibien. S'il passe une partie de l'année sur terre, il a aussi besoin d'eau pour se reproduire et pondre des œufs qui donneront des larves aquatiques. En phase terrestre, il ne sort de sa cachette que la nuit et rampe, lentement, sur le sol, à la recherche de nourriture. À l'inverse, en phase aquatique, il n'hésite pas à se déplacer et se nourrir parfois en plein jour. C'est un bon nageur qui peut passer plusieurs minutes en apnée dans l'eau froide. En phase aquatique, il peut capter du dioxygène dissous dans l'eau à travers sa peau devenue plus perméable, mais - s'il ne se sent pas en danger - il effectue de fréquents et brefs aller-retour à la surface pour respirer à l'air libre. Sa longévité maximale est d'environ 10 ans. Le Triton alpestre se nourrit d'invertébrés divers, les spécimens adultes se nourrissent de vers, de petits insectes mais aussi d'œufs et de têtards d'amphibiens. Sur terre, les Tritons Alpestres sont plutôt lents (dérangés, ils peuvent faire une accélération de 10 cms) et attrapent des petits animaux aussi lents, (cloportes, petites limaces) mais dans l'eau ils se montrent beaucoup plus vifs et rapides ; tant pour se nourrir que pour échapper à leurs prédateurs. Leurs proies sont détectées grâce à leur vue et odorat. Les larves se nourrissent presque exclusivement d'insectes minuscules, de daphnies ou encore de larves diverses (vers de vase…). Le Triton Alpestre survit moins dans les étangs peuplés de beaucoup de poissons ou d'oiseaux prédateurs (canards, hérons) et mieux dans les petites mares isolées qu'il semble rechercher. Les larves sont plus vulnérables que les adultes. Elles sont la proie des insectes, lde arves d'odonates, de poissons et d'oiseaux d'eau (poules d'eau, grèbes).


=== LES INSECTES DE LA HAUTE-SAVOIE ===


- LA LIBELLULE EMERAUDE :

CC BY-SA 3.0. - Photo de de Staffan Kyrk

Des Libellules remarquables comme la Libellule Emeraude ou Somatochlora alpestris et l'Aschne des Joncs, (Aeshna juncea) sont présentes au Lac Vert. La Libellule Emeraude fait partie de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhone-Alpes, en France. Ele fait partie de la Famille des Corduliidae. Il existe 43 espèces de cette famille. Les Libellules Emeraudes ont reçu leur nom vernaculaire en raison de leurs yeux vert émeraude. Les imagos, de taille moyenne (39 mm à 68 mm), possèdent un corps sombre à reflets métalliques, orné d'un vague dessin clair. Elles sont modérément poilues, sauf certaines parties du corps, comme les côtes du thorax qui sont fortement poilues. Chez les femelles, dont l’intérieur est rempli par les ovaires pleins d'œufs, l'abdomen est cylindrique et ne montre aucune gorge, au niveau du 3ème segment de l’arrière du corps, comme c'est le cas pour les mâles. Après l'éclosion de l’imago, les yeux sont brun rougeâtre et se colorent peu à peu en vert émeraude brillant. La face est noire, à aspect métallique, le front bleu métallique possède en règle générale des taches latérales jaunes, ou une bande jaune qui le traverse, et le labium est généralement clair. Le thorax est vert métallique, mais peut avoir aussi des reflets cuivrés. La plupart du temps, il est uni, mais peut montrer chez quelques espèces une ou deux taches ou bandes claires. L'abdomen est très foncé – de noir à vert foncé métallique – et possède une ornementation dépendant de l'espèce, de taches blanches et anneaux intersegmentaires blanchâtres. Le 2ème segment abdominal est épaissi.


- LA ROSALIE DES ALPES :

CC BY-SA 3.0 - Photo de Peter Krimbacher

La Rosalie Alpine est un insecte faisant partie de la Faune qui vit dans le département de la Haute-Savoie, en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, en France.La Rosalie des Alpes appelée aussi la Rosalie alpine s'aperçoit en Haute-Savoie, parmi la faune de la Haute-Savoie, en région Auvergne-Rhône-Alpes_en_France. C'est une espèce protégée. La Rosalie des Alpes ou Rosalie alpine (Rosalia alpina) est un insecte coléoptère appartenant à la famille des cérambycidés. Cet insecte est protégé par la loi et sa capture est "interdite" dans de nombreux pays d'Europe. La rosalie alpine est un longicorne très reconnaissable : son corps est relativement grand (18–38 mm), étroit, aplati, gris-bleu avec des taches noires de formes variables sur les élytres. La Rosalie alpine possède de très longues antennes bleues dont chacune porte des touffes de soie noire. La Période d'activité des adultes : de juin à septembre. Plante-hôte : hêtre. Menacée de disparition, elle est très souvent associée aux vieilles forêts de hêtres où elle pond ses œufs dans les troncs morts ou mourants. Le développement des larves prend plusieurs années.


=== LES REPTILES DE LA HAUTE-SAVOIE ===


De nombreux Reptiles font partie de la Haute-Savoie, en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, en France. On y découvre :

- LA VIPERE ASPIC (Espèce Protégée):

CC BY-SA 3.0 - Photo de Par Orchi

La Vipère Aspic fait partie de la Faune sauvage, qui fait partie de la Haute-Savoie, en région Provence-Alpes-Côte-d'Azur, en France. La Vipère Aspic appelée la Vipera aspis, est un serpent, de la Famille des Viperida. Il vit notamment dans des milieux broussailleux. C'est un serpent venimeux, qui utilise son venin principalement, pour tuer ses proies, mais peut aussi l'utiliser pour se défendre, parfois contre l'Homme chez qui une morsure peut être dangereuse, voire mortelle dans de rares cas. La grande majorité des cas restent sans gravité, tandis que la médecine moderne permet de soigner les évolutions graves. Les mâles sont en général plus grands que les femelles mais celles-ci sont plus trapues. La tête est caractéristique des vipères, assez plate et plus ou moins triangulaire. Les yeux ont des pupilles verticales comme chez toutes les vipères d'Europe. Les écailles du corps sont carénées, c'est-à-dire avec une légère arête longitudinale médiane. Le museau de la Vipère Aspic est très spécifique, retroussé mais sans corne. Cette vipère est protégée par les conventions internationales, dans divers pays, dont la France et la Suisse.


- LA COULEUVRE VERTE ET JAUNE (Espèce protégée):

CC BY-SA 2.0 - Photo de Bernard DUPONT

La Couleuvre verte et jaune appelée aussi Hierophis Viridiflavus, est un serpent, de la Famille des Colubridae. Elle est aussi appelée Sanyard, Cinglard, Fouet, Gicle, selon les régions en France. C'est une grande couleuvre élancée, avec une très longue queue. Elle mesure entre 100 cm et 160 cm, exceptionnellement jusqu'à 173 cm. La Couleuvre verte et jaune a des grands yeux avec des pupilles rondes. Son corps est couvert d'écailles lisses et brillantes, disposées en 17 à 19 rangées. Cette espèce est diurne. Elle hiverne d'Octobre à Avril, dans les fissures des rochers, les terriers de mammifères. Plusieurs individus hivernent ensemble. C'est une couleuvre très vive et rapide. Elle n'a pas les tendances arboricoles de la Couleuvre d'Esculape. Elle grimpe, malgré tout facilement, aux branches ou dans les buissons, pour chasser, lorsqu'elle est menacée ou pour se chauffer au soleil. Elle nage très bien, mais, occasionnellement. La Couleuvre verte et jaune n'est pas venimeuse, elle est totalement inoffensive pour l'Homme. En France, la Couleuvre verte et jaune est protégée, par l'arrêté du 19/11/2007.


* LA COULEUVRE D'ESCULAPE :

La Couleuvre d'Esculape


* LA COULEUVRE A COLLIER AQUATIQUE :


La Couleuvre à collier aquatique


* LA COULEUVRE VIPERINE AQUATIQUE :


La Couleuvre vipérine aquatique

* L'ORVET :

L'Orvet


Mise à jour le 15/03/2025


Marie51



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